Entre 20 et 90 ans, les 3/4 de la population sont susceptibles de prononcer ces mots, qui pourraient s’exprimer encore par « j’ai un tour de rein », « j’ai une lombalgie » ou encore « j’ai un lumbago »…

Derrière ces quelques mots se cachent en réalité différentes problématiques, puisque les douleurs de la colonne peuvent toucher tous les niveaux..

La colonne est répartie en différentes parties :

• les vertèbres cervicales (7 vertèbres qui composent la nuque)
• Les vertèbres dorsales (12 vertèbres dorsales qui s’articulent avec les côtes)
• Les vertèbres lombaires (5 vertèbres qui constituent le « bas du dos »)
• Le sacrum et le coccyx, qui font partie du bassin et constitue le socle de la colonne.

On parlera alors de cervicalgie, voire de torticoli si les douleurs deviennent aigües; de dorsalgie voire de dorsago pour les douleurs aigües du dos; et enfin de lombalgie voire de lumbago en cas de poussée aigüe des douleurs lombaires.

On retrouve parfois d’autres pathologies associées ou non comme la scoliose si la colonne montre des déformations en rotation, des sciatalgies si les douleurs irradient dans les membres inférieurs etc…

Bien heureusement, dans 90% des cas de lombalgie dite « commune », autrement dit qui ne relève pas de manière secondaire à un problème médical, les symptômes évoluent favorablement en moins de 4 à 6 semaines.

Parfois les problèmes persistent, au delà de 3 mois nous parlerons de douleurs chroniques. Les raisons possibles d’avoir des douleurs rachidiennes sont multiples et peuvent s’accumuler!

Au delà des problèmes particuliers comme des traumatismes ou des déformations de la structure de notre colonne, nous pouvons avoir des problèmes fonctionnels (comprendre sans lésion organique, réversibles) car notre corps est soumis à des contraintes répétées.

Notre mode de vie actuel nous influence sur cette question: la sédentarité, une alimentation trop souvent d’origine industrielle et/ou déséquilibrée, un rythme de sommeil insuffisant, un poste de travail maladapté, une pression morale qu’on appelle encore la « charge mentale » qui nous tiraille par des listes infinies de tâches quotidiennes et nous empêchent de reposer notre esprit etc…

Le terme qui pourrait résumer ces différentes influences serait le stress… En effet notre organisme est soumis à des quantités de stimulations auxquelles il répond la plupart du temps de façon adaptée. Hélas quand les stimulations sont trop importantes, le corps et l’esprit compensent à leur manière et les douleurs peuvent démarrer.

L’ostéopathie est un partenaire de choix pour vous accompagner dans cette problématique de douleur rachidienne. La prise en charge globale qui caractérise le métier d’ostéopathe va permettre d’envisager comment le corps répond à ses différentes contraintes et par là même lui proposer des solutions adaptées au besoin du moment.

L’ostéopathie et les problèmes de dos :

• Redonner de la mobilité de façon sécuritaire et indolore par des techniques variées et adaptées à chacun.
• Libérer les tensions d’origine viscérales qui impactent la colonne.
• Permettre à l’organisme de se détendre par des techniques de relâchement musculaire, des techniques crâniennes etc…

L’ostéopathe vous donnera, au besoin, des conseils pour faciliter votre quotidien en vous aidant à revoir votre posture, en vous donnant des exercices simples et ciblés.

En l’absence de signes alarmants, le médecin ne réclame pas forcément d’imagerie rachidienne (« radiographie ») dans le contexte d’une poussée aigüe de lombalgie. Par contre, cela deviendra nécessaire si la durée des douleurs excède 3 mois.

Il est néanmoins fortement recommandé d’apporter ses examens complémentaires (les plus récents) afin de compléter votre dossier.

La clinique pédagogique Oscar propose des séances d’ostéopathie à tarif intéressant, et pour celles·ceux qui désirent un suivi régulier, un abonnement à tarif plus intéressant encore est possible.